L’université Paul Valéry, Montpellier 3 est l’une des rares universités françaises à proposer un cursus complet en égyptologie avec la Licence d’Histoire de l’art et archéologie, parcours archéologie, le Master 1 et 2 Mondes Anciens, parcours égyptologie et le Doctorat d’égyptologie.
Présentation de l’équipe : Selfies d’égyptologues
Devenir égyptologue : en quelques mots
« Laissons donc ceux qui verront l’ampleur de l’œuvre accomplie admirer sans réserve le travail des grands savants, des maîtres infatigables qui ont créé l’égyptologie et l’ont menée à son point actuel ; mais rassurons aussi ceux qui se demandent « s’il reste quelque chose à trouver » : l’égyptologie vient de naître, elle a des siècles devant elle ».
Serge Sauneron, Dictionnaire de la civilisation égyptienne
Pour qui se destine à ce métier, il est encore utile de citer ce que recommandait à la fin des années 1960, l’un des grands maîtres de la discipline, Serge Sauneron, dans une présentation d’une parfaite justesse, empreinte de la sincérité de l’homme de vocation :
« Comment devenir égyptologue en France ? Une condition de base est primordiale : il faut d’abord désirer de- venir égyptologue, sérieusement, intensément ; […] ; il faut sentir en soi une certaine flamme, savoir que les études préparatoires seront nécessairement longues et difficiles, ne pas ignorer quelle forme de vie réserve l’archéologie, et d’avance l’aimer. Cela étant, il est souhaitable d’acquérir une formation secondaire et supérieure solide ; pour être mieux à même, par la suite, d’apprécier ce que l’Égypte apporte de caractéristique à l’histoire de la civilisation ; mais aussi pouvoir acquérir, dans les sciences éprouvées, un certain nombre de techniques dont l’usage peut se révéler précieux, une fois transposé dans la recherche égyptologique (philologie, connaissance indispensable de l’anglais et de l’allemand, histoire, critique). […]
Pendant ces années d’entraînement, les étudiants devront apprendre la langue et l’écriture égyptiennes […] ; ils acquerront de solides connaissances d’histoire, d’archéologie théorique et d’histoire de l’art, de religion égyptienne ; surtout, ce qui est beaucoup plus important que les connaissances de mémoire, qui pourront toujours se développer par la suite, ils devront apprendre la technique du métier, bibliographie, connaissance des travaux en cours, de ceux qui ont été publiés, de ce qui reste à faire ».
(S. Sauneron, L’égyptologie, que sais-je ?, 1968)
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