Conteneurs de transport égyptiens de la fin de la Deuxième Période intermédiaire à l’époque ptolémaïque

23 septembre 2021 par Équipe ENiM [TheChamp-Sharing]
Du mercredi 13 octobre 2021 au jeudi 14 octobre 2021 à 9h00 (heure du Caire), IFAO

Sylvie Marchand & Catherine Defernez

Partenaire(s) de l’Ifao : Sorbonne Université, Cnrs (UMR 8167, Mondes Pharaoniques ), Institut royal des Sciences naturelles de Belgique

https://www.ifao.egnet.net/recherche/manifestations/ma1348/

Ce colloque fait écho à une première journée d’étude intitulée «Imitations égyptiennes de conteneurs étrangers aux IIIe-Ier millénaires », organisée par Sylvie Marchand et Catherine Defernez à l’Ifao au Caire le 12 décembre 2016. L’un des points essentiels du programme de cette réunion était de présenter notre thème de recherche et de préciser qu’une approche diachronique du phénomène était indispensable. Les principaux référents qui ont été désignés lors de cette journée sont David Aston, Bettina Bader, Pamela Rose et Karin Sowada. Suite à cette première rencontre, nous nous proposons de renouveler l’expérience en nous concentrant sur une période chronologique plus réduite, allant de la fin de la Deuxième Période intermédiaire jusqu’à l’époque ptolémaïque.

Une approche diachronique de ce phénomène est indispensable à sa compréhension. Si les limites chronologiques méritent d’être élargies, le répertoire formel qu’il implique doit être à nouveau considéré : le phénomène d’imitation ou d’assimilation des conteneurs étrangers, grecs, levantins ou chypriotes, sans oublier ceux de la Méditerranée occidentale et d’Afrique du nord, gagne aussi à être étendu sur le plan typologique et élargit aux questionnements d’ordre culturels et commerciaux qu’il suppose.

Limitée jusqu’à présent à des « conteneurs » de grande taille, comme les amphores et les jarres notamment, l’étude des assimilations égyptiennes des productions importées des sphères culturelles variables selon les périodes envisagées doit s’étendre aux récipients de petite taille comme les gourdes, les bouteilles, les vases à parfum ou à onguents, les récipients dits de service avec les amphores de table, ou les récipients à mesure, tels que les cuvettes et/ou mortiers, afin de mesurer le degré d’impact du phénomène considéré tant sur le plan géographique que sur le plan socio-économique et culturel.

Pour tenter de répondre à ces questions, grâce à l’apport de nouvelles données scientifiques, les points suivants seront prioritaires :

– Le premier volet de ce projet est l’étude des sources archéologiques, en suivant la chronologie, avec la réalisation d’une typologie de référence par groupe de production (forme/pâte), une définition de leurs usages, et le recensement systématique de la présence de ces « conteneurs » sur les sites archéologiques d’Égypte, voire même des exemplaires exportés hors du territoire égyptien.

– Le second volet est la caractérisation de leurs pâtes (alluviale, marneuse, calcaire, mixte) grâce aux études pétrographiques des exemplaires de références avec la mise au point de cartes sur les origines possibles de l’ensemble des productions sur le territoire égyptien. La constitution d’échantillons de référence d’argiles marneuses de différentes régions d’Égypte (hors Assouan) reste à faire, ainsi que des expériences de cuisson de pâtes céramiques en laboratoire.

– Le troisième volet du projet concerne la diffusion des conteneurs égyptiens de tradition étrangère, matérialisée par plusieurs cartes pour chaque groupe céramique et pour chaque période chronologique. Pour ce dernier point, la reconnaissance des matériaux céramiques est cruciale car elle permet de reconstituer les circuits empruntés par nos conteneurs, dans le cadre du commerce interrégional et celui plus prestigieux du commerce international.

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