Soutenue le 5 mai 2023
Mallaury GUIGNER, Le corps du roi. Formes et enjeux de la réorganisation de l’administration pharaonique à la Ve dynastie (env.2500-2350 av. n. -è) (dir. Fr. Servajean, contrat doctoral LabEx Archimede)
La thèse a pour objectif principal de déterminer quelles étaient les fonctions effectives, des détenteurs de charges liées aux soins du corps du roi de l’Ancien Empire: coiffeurs, barbiers, dentistes, manucures. Le rôle de ces dignitaires, qui semblent se substituer aux « fils royaux », témoigne en effet d’une profonde réorganisation administrative qui donne sa pleine mesure sous le règne de Nyouserrê. L’enquête prosopographique et l’étude des tombeaux de ces individus permet d’analyser ce phénomène. Contemporaine de la diffusion du dogme osirien, dont le motif du corps recomposé est un élément majeur, cette réorganisation reflète vraisemblablement une construction idéologique de type « organiciste », qui associe ou assimile le corps du roi au corps social.
Soutenue le 17 décembre 2022
Vladimir BOLSHAKOF, Statut, rôle et implication rituelle des reines dans le cadre d’idéologie royale (d’après les sources iconographiques et épigraphiques du Nouvel Empire), (dir. M. Gabolde)
Soutenue le 4 juin 2022.
Raphaël CAVASIN, Les dieux de l’Egypte pharaonique hors d’Egypte (dir. F. Servajean) 2018-2022.
Ce projet de thèse a pour objet d’explorer les relations qui existent entre les dieux égyptiens et l’étranger au sens large, tout au long des dynasties pharaoniques. L’étude des toponymes extérieurs à l’Egypte auxquels est associé un grand nombre de divinités pharaoniques est l’occasion de dresser un état des lieux documentaire de la question. Ainsi, le questionnement des fluctuations irrégulières de l’étendue de l’emprise territoriale des dieux sur le monde connu des anciens Égyptiens offre l’occasion d’interroger les phases majeures de ce processus d’appropriation spatiale.
Soutenue le 13 décembre 2021.
Cloé CARON, La nature du divin en Égypte ancienne: le rapport Nouou, Atoum et les fluides créateurs dans la tradition cosmogonique de l’Ancien et du Moyen Empires, (co-dir. J. Revez, B. Mathieu) 2014-2021
Le Nou(ou) est fréquemment défini comme la matière primordiale, aqueuse ou non, depuis laquelle s’entame la création du monde en Égypte ancienne. Si cette instance a le plus souvent été étudiée à travers le prisme de la cosmogonie, celle-ci présente dans les faits une plus grande complexité. La présente recherche vise à mettre en évidence la multivalence du Nou(ou) au sein des Textes des Pyramides (TP) et des Textes des Sarcophages (TS) qui regroupent les plus anciennes occurrences du vocable : il s’agit d’environ 50 attestations pour les TP et 150 pour les TS. L’objectif consiste à identifier les différents rôles que le Nou(ou) endosse en fonction du type de formules et en fonction des acteurs (Rê et Atoum notamment) avec lequel il est mis en rapport. Cette enquête repose sur une analyse exhaustive des formules où le Nou(ou) est mobilisé et implique : l’examen de divers paliers sémantiques susceptibles de nous éclairer sur la nature du concept (lexical, grammatical, contextuel, spatial) de même que l’analyse d’une sélection importante de formule dans leur intégralité
Soutenue le 11 décembre 2020.
Sidonie PRIVAT, La religion et les rituels funéraires en Nubie égyptienne et soudanaise : la question de l’acculturation, (dir. M. Gabolde) 2014-2020
Soutenue le 10 décembre 2020.
Carmen MUÑOZ-PEREZ, Amulettes et momification. Étude des amulettes de la collection du Département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre (dir. A. Gasse) 2016-2020.
Soutenue le 4 décembre 2020.
Margaritta DANILOVA, Les enfants du sérail et l’institution du Kap aux Moyen et Nouvel Empires (dir. M. Gabolde, contrat doctoral LabEx Archimede) 2016-2020.
Soutenue le 29 septembre 2020.
Romain SÉGUIER, La notion de limite dans l’Égypte de l’Ancien au Nouvel Empire. Analyse lexicographique, (co-dir. B. Mathieu, S. Bickel) 2016-2020
« L’espace dans lequel l’homme évolue fait l’objet d’un constant effort de maîtrise de la part de ce dernier. Les représentations spatiales qu’il construit sont déterminées fondamentalement par la notion de « limite », propre à sa culture, qu’il s’agisse du domaine privé (habitat, terre cultivée), géographique (aménagement du territoire) ou politique (État, régions). Le dénominateur commun reste la dimension culturelle, et la confrontation des données conceptuelles avec les réalités matérielles offre une riche problématique de recherche. Qu’en est-il pour l’Égypte ancienne ? À partir principalement de l’analyse lexicographique des termes égyptiens généralement traduits par « limite » (‘Djérou’) et « frontière » (‘Tach’), cette thèse de doctorat se propose de mettre en relief les connotations culturelles de ces vocables face aux réalités spatiales et géographiques. Il s’agit de comprendre, par la définition de la notion de « limite », comment les Égyptiens de l’Antiquité appréhendaient leur espace, et d’aborder les différents enjeux idéologiques, selon une approche à la fois contextuelle et diachronique ».
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