Temple ptolémaïque et romain de Tôd (2002-2007)

L’axe majeur de ce programme de recherches mis en place en 1998-1999 sous les auspices de l’Ifao concernait l’achèvement de l'édition du temple de Tôd, situé à une dizaine de kilomètres au sud de Louqsor. Trois campagnes épigraphiques ont permis de livrer deux volumes achevant l’édition entreprise par J.-Cl. Grenier. L’évolution des procédés de relevés épigraphiques et des exigences de publication des temples ptolémaïques ont conduit à une présentation des textes et des scènes en fac-similés (réalisés sur films plastiques à l’éch. 1:1 puis réduits au 1:10), accompagnés d'une version typographique dotée d'un apparat critique.

C’est à partir de la mission de janvier 2002 qu’a été initié le travail d’inventaire des blocs épars, ptolémaïques et romains, ayant appartenu au temple. Avec l’aide inestimable du registre de fouille de F. Bisson de la Roque qui œuvra à Tôd de 1933 à 1950, ainsi que des inventaires préliminaires réalisés par les missions archéologiques du Musée du Louvre, un inventaire systématique des blocs épars a pu débuter. Dessinés en fac-similés selon les mêmes procédés utilisés pour le temple et photographiés, ils sont intégrés dans une base de données FileMakerPro comptant désormais près de 750 références. Parallèlement à ce travail épigraphique, les blocs ont été installés sur des banquettes construites en briques ; ainsi rangés et isolés de l’humidité du sol et des remontées salines, certains ont fait l’objet de restauration, en particulier par traitement au silicate, stoppant le phénomène d’arénisation des grès.

Le neuvième congrès international des égyptologues (Grenoble, septembre 2004) a été l’occasion de présenter un premier essai de synthèse concernant cette documentation éparse ; il s’agissait en particulier de souligner l’importance des blocs au nom de Ptolémée Évergète II qui témoignent de la rénovation massive du temple calcaire du Moyen Empire, du bel ensemble daté d’Antonin le Pieux appartenant à la paroi sud du temple, et des fragments provenant des cryptes, caractérisées par les représentations de statues divines (nom, matière, dimensions).
L’analyse documentaire permet également de remettre certains blocs à leur emplacement d’origine, venant ainsi compléter des scènes déjà publiées : ainsi le montant de la porte nord conduisant au lac sacré (Tôd, no 54 et 55) ou la figure du dieu Harprê dans une scène du premier vestibule (Tôd, no 149). Dans certains cas, la provenance peut être déterminée mais l’état de la paroi ne permet pas de replacer le bloc dans la maçonnerie ; c’est le cas en particulier pour deux blocs qui complètent une scène d’offrande du souffle à Chou et Tefnout (Tôd, no 75). Même s’il ne concerne qu’un nombre restreint de blocs, ce travail est considéré comme un aspect prioritaire par les autorités égyptiennes.
Parmi les nombreux blocs disséminés dans l’enceinte du temple de Tôd, les plus célèbres sont sans nul doute ceux appartenant à la bibliothèque sacerdotale du temple. Signalées dès 1957 par S. Sauneron, plusieurs pierres avaient été publiées en photographie, puis étudiées par G. Grimm à l’occasion du quatrième congrès des égyptologues tenu à Munich en 1985. Les relevés épigraphiques de ces blocs et de trois autres fragments inédits ont conduit à une nouvelle édition de ce remarquable ensemble lapidaire. Les titres des ouvrages rituels compilés montrent combien le temple de Tôd était parfaitement intégré dans les théologies thébaines tardives. L’accent est mis sur les sorties processionnelles de la statue de Montou entre Ermant et Tôd, sur les cultes thébains (temples d’Amon et de Khonsou à Karnak, temple de Mout à Karnak-Sud), sur les cultes lunaires très en faveur à l’époque, ainsi que sur les rites funéraires célébrés sur la tombe des dieux-morts à Djêmé (Médinet habou sur la rive ouest thébaine). Associé à d’autres textes thébains, l’ensemble de ces titres de rituels permet enfin de définir quelques dates majeures du calendrier liturgique du temple de Montou.
Un dernier ensemble lapidaire mérite d’être signalé. Plusieurs fragments de corniche livrent les cartouches de Cléopâtre et de César / Césarion, venant ainsi combler en partie un hiatus chronologique entre les travaux entrepris sous Ptolémée Néos Dionysos et la reprise de la décoration extérieure du temple sous Antonin le Pieux.

Le programme épigraphique dans le temple de Tôd touche à sa fin ; la prochaine mission de janvier-février 2007 sera la dernière. Elle sera consacrée à d’ultimes vérifications et collationnements de relevés en vue de la publication de l’ensemble des blocs ptolémaïques et romains du temple. Les premiers résultats permettent d’ores et déjà de constater l’apport de cette documentation, tant dans la compréhension de la chronologie des phases de construction et de décoration du monument que dans les caractéristiques du programme théologique mis en œuvre par les prêtres de Montou. Si l’origine de la plupart des blocs ne peut être déterminée avec assurance à cause de l’état de destruction du monument, il est possible de réunir des ensembles homogènes en fonction de la nature du relief (creux ou levé) ou de la qualité de l’épigraphie. Ainsi, émergent de ces membra disjecta quelques particularités notables relatives aux cultes de Montou à Tôd, susceptibles d’être versées au dossier des théologies thébaines auxquelles elles sont intimement liées.

Depuis la mission 2003, L. Postel (Ifao) a pris en charge le dossier des blocs des temples du Moyen Empire, en particulier les fragments de calcaire des édifices de la XIe et de la XIIe dynasties, ainsi que les éléments de portes monumentales de granite au nom de Sésostris Ier. Le travail sur les blocs épars de Tôd couvre donc les phases majeures de l’histoire du site, et la confrontation entre ces deux ensembles conduit à des réflexions extrêmement bénéfiques pour la compréhension générale des développements architecturaux effectués à l’époque gréco-romaine.

 

Bibliographie du site :

 

Seuls les articles et ouvrages spécialement consacrés à la documentation issue du site de Tôd sont pris en compte.
Pour les derniers travaux effectués dans le cadre de l’Ifao, voir les rapports dans BIFAO 99, 1999, p. 506-507 ; 100, 2000, p. 521-522 ; 101, 2001, p. 554 ; 102, 2002, p. 535-536 ; 103, 2003, p. 577 ; 104, 2004, p. 668-670 ; 105, 2005, p. 460 ; Egyptian Archaeology 23, 2003, p. 28 ; 24, 2004, p. 29 ; 26, 2005, p. 29.

 

Archéologie et histoire du site

– Abd el-Maqsoud M., Desroches-Noblecourt Chr., Leblanc Chr., « Les vestiges du règne d’Aménophis IV découverts dans le domaine de Monthou à Tod », ASAE 70, 1985, p. 253-276.
– Adam J.-P., Pierrat-Bonnefois G., « La chapelle de Thoutmosis III à Tôd », Karnak 11, 2003, p. 65-132.
– Arnold D., « Bemerkungen zun den frühen Tempeln von El-Tôd », MDAIK 31/2, 1975, p. 175-186.
– Azzam L.M., « The ramesside Votive Stela of Wia », GöttMisz 204, 2005, p. 11-19.
– Barbotin Chr., Clère J.-J., « L’inscription de Sésostris Ier à Tôd », BIFAO 91, 1991, p. 1-32. (1)
– Barguet P., « Quelques tombes du massif nord de la nécropole de Tôd », BIFAO 50, 1952, p. 80-110.
—, « Tôd. Rapport de fouilles de la saison février-avril 1950 », BIFAO 51, 1952, p. 80-110.
– Benazeth D., Tôd. Les objets de métal, San Antonio, 1991.
– Bisson de la Roque F., Tôd (1934 à 1936), FIFAO 17, Le Caire, 1937.
—, « Tôd, fouilles antérieures à 1938 », RdE 4, 1940, p. 67-74.
—, Trésor de Tôd, CGC n° 70501-70754, Le Caire, 1950.
—, Contenau G., Chapouthier Fr., Le trésor de Tôd, DFIFAO 11, Le Caire, 1953.
—, « Notes sur le dieu Montou », BIFAO 40, 1941, p. 1-49.
– Bovot J.-L., « Une statuette d’Osiris », dans J.-L. Bovot, M.-H. Rutschowscaya, D. Bénazeth, RevLouvre 35, 1985, p. 408-412 et 419-420.
—, Rutschowscaya, M.-H., Bénazeth D., « Les pièces de Tôd données au Louvre. Récentes découvertes », RevLouvre35, 1985, p. 408-420.

– Brand P.J., « The Shebtyu-collar in the New Kingdom », JSSEA 33, 2006, p. 17-41.

– Buchberger H., « Sesostris I. und die Inschrift von et-Tod ? Eine philologische Anfrage », dans K. Zibelius-Chen, H.-W. Fischer-Elfert (éd.), « Von reichlich ägyptischem Verstande ». Festschrift für W. Guglielmi zum 65. Geburtstag,Philippika 11, Wiesbaden, 2006, p. 15-21.
– Desroches-Noblecourt Chr., « Les fouilles de Tôd. Égyptologie et mécénat », RevLouvre 30, 1980, p. 192-197.
—, «Tôd. Moyen Empire. XIe et XIIe dynasties », dans Un siècle de fouilles françaises en Égypte 1880-1980, Paris, 1981, p. 139.
—, « Les nouvelles fouilles de Tôd », BSFE 93, 1982, p. 5-20.
—, dans Association Internationale des Égyptologues, Section Musées et Collections, Newsletter 2, 1982, Hildesheim, 1982.
—, « Les fouilles du Musée du Louvre à Tôd en 1982-1983 », BSFE 100, 1984, p. 8-30.
—, Leblanc Chr., « Considérations sur l’existence des divers temples de Monthou à travers les âges dans le site de Tôd », BIFAO 84, 1984, p. 81-109.
– Grimm G., « König Hakoris als Sonnenpriester. Ein Porträts aus El-Tôd im Ägyptischen Museum zu Kairo », BSEG 9-10, 1984-1985, p. 109-112.
– Fuchs G., « Chert Mining near El-Tod (Eastern Desert, Egypt) », Sahara 7, 1995, p. 103-104.
– Gomaà F., LÄ VI, col. 615-616, s.v. Et-Tôd.
– Laffineur G., « Réflexions sur le trésor de Tôd », Aegeum 2, 1988, p. 17-30.
– Lecuyot G., Pierrat-Bonnefois G., « Corpus de la céramique de Tôd. Fouilles 1980-1983 et 1990 », CCE 7, 2004, p. 145-209.
– Maran J., « Die Silbergefäße von et-Tôd und die Schachtgräberzeit auf dem griechischen Festland », Praehistorische Zeitschrift 62, 1987, p. 221-227.
– Maxwell-Hyslop R., « A note on the Anatolian Connections of the Tôd Treasure », Anatolian Studies 45, 1995, p. 243-250.
– Pierrat G., « Essai de classification de la céramique de Tôd, de la fin du VIIe siècle au début du XIIIe siècle apr. J.-C. », CCE 2, 1991, p. 145-204.
– Pierrat-Bonnefois G., « À propos de la date et de l’origine du trésor de Tôd », BSFE 130, 1994, p. 18-28.
—, « L’histoire du temple de Tôd : quelques réponses de l’archéologie », Kyphi 2, 1999, p. 63-76.
—, « Les objets en lapis-lazuli dans le trésor de Tôd », dans A. Caubet (éd.), Cornalines et pierres précieuses. La Méditerranée de l’Antiquité à l’Islam, Paris, 1999, p. 285-302.
—, « Céramique dynastique et ptolémaïque des fouilles du Louvre à Tôd, 1989-1991 », CCE 6, 2000, p. 299-332.
—, « L’hellénisation des productions céramiques en Haute-Égypte : le cas de Tôd », dans Fr. Blondé, P. Ballet, J.-Fr. Salles (éd.), Céramiques hellénistiques et romaines. Productions et diffusion en Méditerranée orientale (Chypre, Égypte et côté syro-palestinienne), TMO 35, Lyon, 2002, p. 175-188.
– Pierrat G., en collaboration avec M. Étienne et S. Guichard, « Fouilles récentes du Musée du Louvre à Tôd », dansAtti del sesto congresso internazionale di egittologia 2, Turin, 1992, p. 505-511.
– Pierrat G., Étienne M., Leconte D., Barbotin Chr., avec la collaboration de J.-P. Adam et S. Guichard, « Fouilles du Musée du Louvre à Tôd, 1988-1991 », Karnak 10, 1995, p. 405-502.

– Porada E., « Remarks on the Tôd Treasure in Egypt », dans A. Dandamayev, I. Gershevitchm, H. Klengel, G. Komoroczy, M.T. Larsen, J.N. Postgate (éd.), Societies and Languages of the Ancient Near East. Studies in Honour of I.M. Diakonoff, Warminster, 1982, p. 285-303.
– Postel L., « Fragments inédits du Moyen Empire à Tôd (mission épigraphique de l’Ifao) », dans J.-Cl. Goyon, Chr. Cardin (éd.), Actes du IXe Congrès international des égyptologues, Grenoble, 6-13 septembre 2004, OLA 150, Louvain, 2006, p. 1539-1550.

– Redford D.B., « The Tod Inscription of Senwosret I and Early 12th Dynasty Involvement in Nubia and the South »,JSSEA 17, 1987, p. 36-55.
– Vandier J., « Le temple de Tôd », dans Textes et langages de l’Égypte pharaonique. Cent cinquante années de recherches 1822-1972. Hommage à Jean-François Champollion, BdE 64/3, Le Caire, 1974, p. 259-265.
– Vercoutter J., « Le “Deir” copte de Tôd et les “remplois” de Thoutmosis III », ASAE 47, 1947, p. 217-222.
—, « Tôd (1946-1949). Rapport succinct des fouilles », BIFAO 50, 1952, p. 69-87.

– Walberg G., « The Tod Treasure and Middle Minoan Absolute Chronology », Opuscula Atheniensia 15, 1984, p. 173-177.

 

Époques ptolémaïque et romaine

– Bernand A., De Thèbes à Syène, Paris, 1989, nos 1-3.
– Devauchelle D., Grenier J.-Cl., « Remarques sur le nome hermonthite à la lumière de quelques inscriptions de Tôd », BIFAO 82, 1982, p. 157-169.
– Grenier J.-Cl., Tôd. Les inscriptions du temple ptolémaïque et romain I. La salle hypostyle, textes n° 1-172, FIFAO18/1, Le Caire, 1980.
—, « L’édition des textes du temple de Tôd », dans L’Égyptologie en 1979. Axes prioritaires de Recherches 2, Paris, 1982, p. 75-78.
—, « Ptolémée Évergète II et Cléopâtre II d’après les textes de Tôd », dans N. Bonacasa et A. di Vista (éd.),Alessandria e il mondo ellenistico-romano. Studi in onore di Achille Adriani 1, StudMat Instituto di archeologica, Università di Palermo 4, Rome, 1983, p. 32-37.
—, « Une scène d’offrande à Astarté (Inscription Tôd n° 281) », dans Mélanges offerts à Jean Vercoutter, Paris, 1985, p. 107-110.
—, « Djédem dans les textes du temple de Tôd », dans Hommages à S. Sauneron 1, BiÉtud 81, Le Caire, 1979, p. 381-389.

– Grimm A., « Altägyptische Tempelliteratur. Zur Gliederung und Funktion der Bücherkatalog von Edfu und et-Tôd », dans S. Schoske (éd.), Akten des vierten internationalen Ägyptologen Kongresses München 1985 3, BSAK 3, Hambourg, 1989, p. 162-169.
– Kayser Fr., « Un vétéran au temple de Montou à Tôd (Haute Égypte) », ZPE 97, 1993, p. 217-220.
– Schwartz J., « Inscriptions et objets de l’époque romaine et byzantine trouvés à Tôd », BIFAO 50, 1952, p. 89-98.
– Thiers Chr., « Copies et citations à Tôd : le cas des Dieux maîtres d’autel (Tôd, nos 314-315) », BIFAO 100, 2000, p. 393-402.
—, « Notes sur quelques inscriptions du temple ptolémaïque et romain de Tôd (§ 1-4) », dans Z. Hawass (éd.),Egyptology at the Dawn of the Twenty-First Century. Proceedings of the Eighth International Congress of Egyptologists Cairo, 2000, vol. 1, Le Caire, 2003, p. 514-521.
—, Tôd. Les inscriptions du temple ptolémaïque et romain II-III. Textes et scènes nos 173-329, FIFAO 18/2-3, Le Caire, 2003. (2)
—, « Fragments de théologie thébaine. La bibliothèque du temple de Tôd », BIFAO 104, 2004, p. 553-572.
—, « Thèbes, le Buisson des dieux », Kyphi 4,2005, p. 61-66.
—, « Missions épigraphiques de l’Ifao dans les villes méridionales du Palladium thébain », dans J.-Cl. Goyon, Chr. Cardin (éd.), Actes du IXe Congrès international des égyptologues, Grenoble 6-13 septembre 2004, OLA 150, Louvain, 2007, p. 1807-1816.

 

Études coptes

– Benazeth D., « Les pièces de Tôd », dans J.-L. Bovot, M.-H. Rutschowscaya et D. Bénazeth, RevLouvre 35, 1985, p. 412-415 et 420.
—, « Tôd. Histoire du site et des fouilles », dans W. Godlewski (éd.), Coptic Studies. Acts of the Third International Congress of Coptic Studies, Warsaw, 20-25 August 1984, Varsovie, 1990, p. 59-64.
—, « Éléments de frises coptes provenant de Tôd », JCS 2, 1992, p. 69-78.
– Bovot J.-L., « Une curieuse construction en briques rondes à Tôd », JCS 2, 1992, p. 79-90.
– Pierrat G., « Évolution de la céramique de Tôd, du IIe au VIIe siècle apr. J.-C. », CCE 4, 1996, p. 189-214.
– Rutschowscaya M.-H., « Exemples de céramiques peintes d’époque copte trouvées à Tôd (Haute-Égypte) », dans S. Schoske (éd.), Akten des Vierten internationalen Ägyptologen-Kongresses München 1985, BSAK 1, Hambourg, 1988, p. 231-236.
—, « Fouilles du musée du Louvre à Tôd (Haute-Égypte). Structures et matériel », dans W. Godlewski (éd.), Coptic Studies. Acts of the Third International Congress of Coptic Studies, Warsaw, 20-25 August 1984, Varsovie, 1990, p. 383-391.
—, « Plats à cupules d’époque copte », dans J.-L. Bovot, M.-H. Rutschowscaya et D. Bénazeth, RevLouvre 35, 1985, p. 412-415 et 420.

 

 Christophe Thiers

 


(1) Voir la bibliographie dans B. Hofmann, Die Königsnovelle. « Strukturanalyse am Einzelwerk », ÄAT 62, Wiesbaden, 2004, p. 74-78.
(2) Comptes rendus de A. Ganley, DiscEg 60, 2004, p. 115-18 ; Ph. Derchain, BiOr 61, 2004, col. 542-544 ; W. Waitkus, Orientalia 74, 2005, p. 422-425 ; R. Preys, OLZ 101, 2006, col. 137-140 ; H. De Meulenaere,ChronEg 81, 2006, p. 160-161 ; J.B. McClain, JNES 68, 2009, p. 316-319