Jean-Claude Grenier (1943-2016)

 

Agen, Paris, Le Caire, Rome, Montpellier… Ces cinq villes, qui ont abrité les principales étapes de la carrière de Jean-Claude Grenier, jalonnent le parcours professionnel presque exclusivement méditerranéen d’un homme fondamentalement attiré par le Sud. Le spécialiste de l’Égypte romaine qui nous a quittés le 22 juillet dernier était avant tout un Gascon. Né à Agen, il y passa son enfance et resta toujours attaché à sa ville natale, y gardant des liens indéfectibles avec trois amis de la prime jeunesse, fidèles jusqu’au dernier moment. Agen, ce fut aussi l’enseignement des Assomptionnistes dont il conserva toujours un souvenir ému, louant la valeur de l’éducation qu’ils dispensaient ainsi que le goût de l’histoire romaine et de la langue latine qu’ils lui inculquèrent. Solidement nourri de ces humanités, il partit à Bordeaux pour ses études universitaires et y obtint en 1967 un diplôme supérieur d’Histoire. L’Antiquité romaine l’attirait, mais un concours de circonstances voulut que le professeur Jean Leclant, titulaire de la chaire d’égyptologie à Paris IV-Sorbonne, l’appelât pour qu’il fût son assistant en histoire de l’art et archéologie à l’Institut d’art de la rue Michelet entre 1969 et 1973. Durant cette période, il prépara sa thèse de IIIe cycle, soutenue en 1972 à Paris IV. Le mémoire, « Anubis alexandrin et romain », fut publié en 1978 (1). Intégré à l’équipe parisienne d’égyptologie, il s’orienta sans hésiter vers l’Égypte tardive, celle des Lagides et des empereurs romains qui, alors, ne séduisait guère les spécialistes de la vallée du Nil.

Ces années parisiennes lui offrirent ses premières expériences de l’enseignement. La plupart des cours étaient dispensés dans les bâtiments alors tout neufs de l’annexe de Paris IV à la Porte de Clignancourt. L’éloignement de ce limes ne décourageait pas les étudiants, particulièrement à l’heure des cours de Jean-Claude Grenier qui assura non seulement l’encadrement de certains travaux dirigés mais également des cours magistraux d’histoire de l’art et d’archéologie. On se pressait pour le voir traverser l’amphithéâtre à grandes enjambées, commentant la célèbre statue de Khephren conservée au musée du Caire (2) ou l’Égypte de Cléopâtre, avec son remarquable sens de l’histoire mais aussi le choix des formules frappantes et l’humour qui le caractérisaient déjà.

En 1973, il partit pour Le Caire et occupa jusqu’en 1979 le poste de documentaliste responsable des Archives scientifiques de l’Institut français d’archéologie orientale (Ifao). La guerre d’Octobre incita Serge Sauneron, directeur de l’Ifao, à envoyer le personnel de l’Institut à Deir el-Medina pendant la fin de l’année. Dès le retour au Caire, Jean-Claude Grenier s’attela au classement des documents consacrés aux fouilles de Deir el-Medina (de nombreuses photographies avaient été réalisées pendant l’exil forcé de l’automne), puis de Médamoud. Par ailleurs, il entreprit de réaliser le Répertoire bibliographique des temples ptolémaïques et romains d’Égypte pour les années 1954-1974, prenant la suite de celui qu’avait publié, en 1956, Nadia Sauneron pour les années 1939-1954. Cet « instrument de travail indispensable (3) » parut en 1978.

En 1976, Serge Sauneron ouvrit de nouveaux chantiers dans les oasis du désert Libyque : à Dakhla, le chantier de Balat et, à Kharga, celui de Douch. La quasi-totalité des personnels de l’Ifao fut invitée à participer à cette entreprise. Jean-Claude Grenier fit partie, dès cette première campagne, de l’équipe des fouilleurs de Douch avec, entre autres, Françoise Dunand, Jean-Pierre Corteggiani, Jean Gascou et Guy Wagner. D’emblée il se passionna pour le temple ; bâti sous Domitien et Trajan, décoré sous Hadrien, ce sanctuaire illustrait le pouvoir de l’Empire romain avec lequel le jeune historien se sentait plus à l’aise que dans la fréquentation des Thoutmosis et des Amenhotep. La question de la forteresse située sur un limes si excentrique l’intéressait fortement.

En 1980, à la suite de son séjour comme responsable des Archives scientifiques de l’Ifao, Jean-Claude Grenier fut nommé rédacteur des Annales du Service des antiquités de l’Égypte (les ASAE). Cette revue internationalement connue prenait un nouvel essor afin de retrouver un rythme de parution annuel, notamment sous l’impulsion du Dr Chehata Adam Mohammed qui obtint des directeurs de l’Ifao, Jean Vercoutter puis Paule Posener-Kriéger, d’imprimer les ASAE sur les presses de l’Institut, renouant ainsi avec une pratique ancienne. Pendant cinq ans, Jean-Claude Grenier travailla à l’édition des numéros 68 et 69, puis participa à la préparation du numéro 70, juste avant de quitter le Service en 1985.

Pendant cette douzaine d’années en Égypte, il avait multiplié les occasions de se familiariser avec les monuments de l’Égypte tardive. À Douch, il avait collaboré à l’étude du temple dû aux empereurs romains des deux premiers siècles. Il put aussi travailler à Tôd, à 25 km au sud de Louqsor, où Christiane Desroches Noblecourt, alors à la tête du Département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre, dirigeait un chantier englobant le temple ptolémaïque et romain. Jean-Claude Grenier en poursuivit l’étude et la publication entreprises par Étienne Drioton, Jacques Vandier et Georges Posener.

En 1982, l’empereur Hadrien devait se manifester à lui par l’entremise de Marguerite Yourcenar, en voyage dans la vallée du Nil. Jean-Pierre Corteggiani, alors bibliothécaire de l’Ifao, entraîna son vieux compagnon Jean-Claude dans l’aventure et tous deux guidèrent l’auteur des Mémoires d’Hadrien, parus quelque trente ans plus tôt, sur le site d’Antinoé, au cours d’une sorte de pèlerinage fluvial dédié au bel Antinoos.

En 1985, Jean-Claude Grenier revenait en France pour soutenir, à l’université de Paris IV-Sorbonne, sa thèse de doctorat d’État ès lettres, avec un mémoire intitulé « Le Pharaon romain ».

Son attrait pour la Rome des Césars allait soudain pouvoir s’épanouir sur les rives du Tibre. En 1985, en effet, il fut appelé par les Musei Vaticani pour diriger le Museo Gregoriano Egizio en tant que consulente, poste qu’il occupa sur place jusqu’en 1989, puis en y effectuant des missions annuelles. Travailler au Vatican sous l’égide du directeur général de ce musée, le Dr Carlo Pietrangeli, romaniste de renom, homme d’une immense culture, gentilhomme dans ses manières, procura à Jean-Claude Grenier une satisfaction intellectuelle et un plaisir inégalés. En peu de temps, il réorganisa les salles consacrées à l’exposition des antiquités égyptiennes ainsi que les réserves attenantes. Il s’adonna à cette tâche avec passion, surveillant toutes les étapes des opérations, du plus modeste soclage à la maçonnerie destinée à la reconstitution du Serapeum du Canope situé dans la Villa Adriana. Cette nouvelle interprétation d’un secteur majeur de la villa de Tivoli lui valut l’approbation chaleureuse de Carlo Pietrangeli ainsi que de nombreux collègues urbi et orbi. Tant les gardiens que les équipes de techniciens du musée appréciaient hautement sa disponibilité, son humanité et son italien à peine « gasconnant ». Parmi les collègues romains d’alors, au musée comme à l’École française de Rome, beaucoup devinrent des amis véritables avec lesquels il conserva des liens puissants jusqu’à la fin. Nombre d’entre eux, en particuliers les romanistes, constataient, en le suivant sur le Forum ou le Palatin, qu’il connaissait la ville aussi bien et parfois mieux que des Romains de souche. Pendant ce même temps, afin de publier les catalogues du Museo Gregoriano Egizio, il fonda la collection des Ægyptiaca Gregoriana dont cinq numéros parurent sous sa direction. Parallèlement il fut chargé de cours à l’université Grégorienne de Rome ainsi qu’à la faculté des lettres de Pérouse, cours qu’il se faisait un plaisir de dispenser en italien. Le séjour ultramontain fut, pour Jean-Claude, une période de véritable épanouissement. Outre ses réalisations au musée, ses publications témoignent abondamment de l’orientation résolument romaine de sa recherche égyptologique. Dès lors, il compta parmi les spécialistes internationalement reconnus de l’Égypte tardive, établissant une sorte de pont entre le Nil et le Tibre.

Nommé maître de conférences à l’université Montpellier III – Paul-Valéry en 1989, Jean-Claude Grenier dut renoncer à la résidence romaine. Ses responsabilités de consulente l’appelèrent toutefois régulièrement à Rome en dehors des périodes consacrées aux travaux universitaires. Le titulaire de la chaire d’égyptologie était alors Gérard Godron, « homme aimable et discret » ainsi que le définit Jean Yoyotte (4), et un Montpelliérain de souche ; l’entente entre les deux hommes fut simple et il était en quelque sorte naturel que Jean-Claude Grenier succédât à un Méridional et, surtout, à un savant spécialiste de « deux champs de recherche que ses collègues ne pratiquaient pas », pour citer encore Jean Yoyotte (5), la Ire dynastie et l’époque copte. En effet, en 1992, il devint à son tour titulaire de la chaire d’égyptologie montpelliéraine et, à côté des bases classiques et indispensables de l’égyptologie, il colora son enseignement de tonalités nettement romaines, ce que l’on ne pouvait trouver nulle part ailleurs en France avec cette ampleur. Entre 2003 et 2007, il dirigea l’équipe de recherche de Montpellier (FRE 2742 du CNRS) qu’il intitula « Religions et société de l’Égypte tardive ». Cette Égypte tardive lui tenait à cœur.

Parallèlement, de 1990 à 2012, en tant que directeur d’études (cumulant) à l’EPHE, section des Sciences religieuses, il occupa la chaire de « Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain ». Ses étudiants et auditeurs, de Montpellier ou de l’EPHE, se souviendront de la richesse, de l’exubérance – parfois de l’outrance – de son enseignement. Comédien né, l’estrade universitaire devenait une scène de théâtre où Jean-Claude, orateur sans égal, dispensait son savoir, questionnait les sources, fascinait son auditoire, le tourmentait parfois par de fulgurantes questions, sur la chronologie ptolémaïque ou impériale, sur la géographie de l’Égypte ou la topographie de ses sites. Toujours, il s’efforçait de contextualiser l’approche la plus minutieuse d’une source, d’apporter une vision d’ensemble qui fait si souvent défaut, bousculant le confort des étudiants dont le cursus toujours plus spécialisé en venait à leur faire oublier l’essentiel : « On est en train de faire l’inventaire du placard à balais du château de Versailles et vous ne savez pas qui est le roi ! »

C’était là sa façon d’enseigner l’Histoire, qu’elle soit égyptienne ou romaine ou, pour son plus grand plaisir, lorsqu’elle était les deux à la fois. Poser les bonnes questions, en admettant, sans crainte, de ne pas toujours être en mesure de proposer une réponse. Enseignant passionné, à l’humour ravageur, il n’hésitait pas à bousculer les idées reçues, autant que les premiers rangs de ses auditeurs.

La lecture et l’exégèse des inscriptions hiéroglyphiques des obélisques romains alimentèrent ses cours et séminaires, à l’EPHE et à Montpellier. Les analyses de l’obélisque Barberini, jadis érigé sur la tombe d’Antinoos à Rome, furent de loin celles qui l’occupèrent le plus. Ainsi, avec L’Osiris Antinoos, il inaugura, en 2008, la série CENiM publiée par l’équipe Égypte nilotique et méditerranéenne de l’équipe de Montpellier (6). Nul doute que les résultats les plus récents des fouilles de l’Istituto Papirologico « G. Vitelli » de Florence sur le site d’Antinoé n’auraient pas manqué d’attiser l’intérêt que portait Jean-Claude pour les figures d’Hadrien et d’Antinoos. Ses études sur la Villa Adriana, sur les obélisques romains ou sur les stèles du Bucheum d’Ermant, resteront des modèles de cette approche originale de l’histoire de l’Égypte gréco- romaine dont il aura été un fervent promoteur. Il demeure pour longtemps le plus romain des égyptologues.

Éloigné du terrain égyptien depuis ses missions de Douch et de Tôd, il fut à l’origine de la mission égypto-française des fouilles d’Atfih et inaugura en 2008 une collaboration entre l’université de Hélouan et celle de Montpellier. L’archéologie n’était pas pour lui une nécessité – ses récits des fouilles de l’ancienne Kysis étaient mémorables ! – mais le plaisir de travailler avec des amis dans cette Égypte qu’il retrouvait après tant d’années décuplait son plaisir et sa bonne humeur. Il revint ainsi à Louqsor et à Tôd, renouant avec ses premières années d’Égypte.

« Petite âme, âme tendre et flottante, compagne de mon corps, qui fut ton hôte, tu vas descendre dans ces lieux pâles, durs et nus, où tu devras renoncer aux jeux d’autrefois. Un instant encore, regardons ensemble les rives familières, les objets que sans doute nous ne reverrons plus… Tâchons d’entrer dans la mort les yeux ouverts… »
(M. Yourcenar, Mémoires d’Hadrien).

 

Annie Gasse et Christophe Thiers

A. Gasse, Chr. Thiers« Jean-Claude Grenier, 10 septembre 1943-22 juillet 2016 »BIFAO 116, 2017, p. 1-9

(1) J.-Cl. Grenier, Anubis alexandrin et romain, EPRO 57, Leyde, 1978.
(2) CG 14.
(3) S. Sauneron, « Les travaux de l’Institut français d’archéologie orientale en 1975-1976 », BIFAO 76, 1976, p. 413.
(4) J. Yoyotte, BSFE 146, 1999, p. 3-4.
(5) Ibid.
(6) J.-Cl. Grenier, L’Osiris Antinoos, CENiM 1, Montpellier, 2008.

Bibliographie

1978

Anubis alexandrin et romain, EPRO 57, Leyde, 1978.

L’autel funéraire isiaque de Fabia Stratonice, EPRO 71, Leyde, 1978.

« L’Anubis cavalier du musée du Louvre » in M.B. de Boer, T.A. Edridge (éd.), Hommages à M.J. Vermaseren I. Recueil d’études offert par les auteurs de la série « Études préliminaires aux religions orientales dans l’Empire romain » à Maarten J. Vermaseren à l’occasion de son soixantième anniversaire le 7 avril 1978, EPRO 68, Leyde, 1978, p. 405-408.

1979

Temples ptolémaïques et romains. Répertoire bibliographique (1954-1974), BiEtud 75, Le Caire, 1979.

« Djédem dans les textes du temple de Tôd » in J. Vercoutter (éd.), Hommages à la mémoire de Serge Sauneron 1927-1976Égypte post-pharaonique I, BiEtud 81, Le Caire, 1979, p. 381-389.

1981

Tôd. Les inscriptions du temple ptolémaïque et romain I. La salle hypostyles, textes nos 1-172, FIFAO 18/1, Le Caire, 1981.

1982

« L’édition des textes du temple de Tôd » in L’Égyptologie en 1979. Axes prioritaires de recherches. Second Congrès International des Égyptologues, Grenoble, 10-15 septembre 1979 II, Paris, 1982, p. 75-78.

En collaboration avec G. Gautier, « Un aureus de Quietus conservé au musée du Caire », ASAE 68, 1982, p. 103-110.

En collaboration avec D. Devauchelle, « Remarques sur le Nome Hermonthite à la lumière de quelques inscriptions de Tôd », BIFAO 82, 1982, p. 157-169.

1983

En collaboration avec S. Cauville et D. Devauchelle, Catalogue de la fonte hiéroglyphique de l’Imprimerie de l’Institut français d’archéologie orientale, Le Caire, 1983.

« Ptolémée Evergète II et Cléopâtre II d’après les textes du temple de Tôd » in N. Bonacasa, A. Di Vita (éd.), Studi in onore di A. Adriani I, Rome, 1983, p. 223-227.

« Remarques sur la Kratésis des revers monétaires alexandrins de l’an 68/69 », ASAE 69, 1983, p. 259-263.

« La stèle funéraire du dernier taureau Bouchis (Caire JE 31901 = Stèle Bucheum 20) », BIFAO 83, 1983, p. 197-208.

1984

« Isis assise devant Io », Parola del Passato 49, 1994, p. 22-36.

1985

En collaboration avec Abd el-Hafeez, Abd el-Al et G. Wagner, Stèles funéraires de Kom Abou Bellou, Paris, 1985.

« Une scène d’offrande à Astarté (Inscription Tôd n281) » in Fr. Geus, Fl. Thill (éd.), Mélanges offerts à Jean Vercoutter, Paris, 1985, p. 110-117.

1986

En collaboration avec F. Coarelli, « La tombe d’Antinoüs à Rome », MEFRA 98/1, 1986, p. 217-253.

« Le prophète et l’Autokratôr », RdE 37, 1986, p. 81-89.

1987

« Les inscriptions hiéroglyphiques de l’obélisque Pamphili », MEFRA 99/2, 1987, p. 937-961.

« Le protocole pharaonique des empereurs romains », RdE 38, 1987, p. 81-104.

1988

« Notes sur l’Égypte romaine », ChronEg 63/125, 1988, p. 57-76.

1989

Les titulatures des empereurs romains dans les documents de langue égyptienne, PapBrux 22, Bruxelles, 1989.

« Notes isiaques », Monumenti Musei e Gallerie Ponteficie – Bolletino 9/1, 1989, p. 5-40.

« Traditions pharaoniques et réalités impériales : le nom de couronnement du pharaon à l’époque romaine » in L. Criscuolo, G. Geraci (éd.), Egitto e Storia Antica dall’Ellenismo all’Età Araba. Bilancio di un confronto. Atti del Colloquio Internazionale, Bologna, 31 agosto-2 settembre 1987, Bologne, 1989, p. 403-420.

1990

La décoration statuaire du Serapeum du Canope de la Villa Adriana, Rome, 1990 (le texte de ce volume est repris dans les Mélanges de l’École française de Rome – Antiquité : MEFRA 101/2, 1989, p. 925-1019).

« Hermanubis » in LIMC 5, Zurich, Munich, 1990, p. 265-268.

1991

« Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain », AnEPHE V 99, 1990-1991, p. 149-153.

1992

« Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain », AnEPHE V 100, 1991-1992, p. 163-169.

1993

Museo Gregoriano Egizio, Musei Vaticani, Guide Cataloghi 2, Rome, 1993.

« Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain », AnEPHE V 101, 1992- 1993, p. 121-124.

1994

« Isis assise devant Io » in St. De Caro (éd.), Alla Ricerca di Iside. Analisi, studi e restauri dell’Iseo pompeiano nel Museo di Napoli, La Parola del Passato 49, 1994, p. 22-36.

Notices « Musées du Vatican » et « Obélisques de Rome » in Ph. Levillain (éd.), Dictionnaire historique de la papauté, Paris, 1994, p. 1154-1157, 1193-1194.

« Deux documents au nom de Césarion » in C. Berger, G. Clerc, N. Grimal (éd.), Hommages à J. Leclant III, BiEtud 106/3, Le Caire, 1994, p. 247-254.

« À propos d’un bas-relief égyptisant du Museo Gregoriano Egizio » in Y. Le Bohec (éd.), Mélanges à la mémoire de Marcel Le Glay, Latomus 226, Bruxelles, 1994, p. 669-674.

« Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain », AnEPHE V 102, 1993-1994, p. 151-154.

1995

« L’Empereur et le Pharaon », ANRW II/18.5, Berlin, New York, 1995, p. 3181-3194.

« Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain », AnEPHE V 103, 1994-1995, p. 151-152.

1996

Les statuettes funéraires du Museo Gregoriano Egizio, AegGreg 2, Cité du Vatican, 1996.

« Les prêtres : l’élite de la société » in Hommes, sciences et techniques au temps des Pharaons, Science & Vie 197, décembre 1996, p. 64-69.

Notices (8) sur les obélisques de Rome in E.M. Steinby (éd.), Lexicon Topographicum Urbis Romae III (H-O), Rome, 1996, p. 355-359.

« Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain », AnEPHE V 104, 1995-1996, p. 191-195.

1997

Chapitres introductifs (4) in L’Égypte romaine. L’autre Égypte, catalogue d’exposition, musée d’Archéologie méditerranéenne, Marseille, 4 avril-13 juillet 1997, Marseille, 1997, p. 16-19, p. 38-40, 175-178, 252-254.

« Un icosaèdre alexandrin », ÉgypteAfrique & Orient 6, 1997, p. 23-27.

« Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain », AnEPHE V 105, 1996-1997, p. 199-200.

1998

« Une hypothèse sur l’origine des monnaies de nomes » in W. Clarisse, A. Schoors, H. Willems (éd.), Egyptian Religion. The Last Thousand Years. Studies Dedicated to the Memory of Jan Quaegebeur II, OLA 85, Louvain, 1998, p. 1331-1340.

1999

« L’obelisco di Domiziano nel Circo di Massenzio » in G. Ioppolo, G. Pisani Sartorio (éd.), La Villa di Massenzio sulla Via Appia IIIl Circo, Rome, 1999, p. 128-141.

Introduction et notices du chapitre « Imagerie funéraire tardive » in Égypte. Vision d’Éternité, catalogue d’exposition, musée de l’Éphèbe, Le Cap d’Agde, 10 septembre 1999-8 janvier 2000, Agde, 1999, p. 128-136.

« Le “Sérapeum » et le “Canope” : une “Égypte” et une « Méditerranée” » in J. Charles-Gaffiot, H. Lavagne (éd.), Hadrien. Trésors d’une villa impériale, catalogue d’exposition, Mairie du Ve arrondissement, Paris, 22 septembre – 19 décembre 1999, Paris, 1999, p. 75-77.

2001

« Cléopâtre Séléné, reine de Maurétanie. Souvenirs d’une princesse » in Chr. Hamdoune (éd.), Ubique amici. Mélanges offerts à Jean-Marie Lassère, Montpellier, 2001, p. 101-116.

2002

Les bronzes du Museo Gregoriano Egizio, AegGreg 5, Cité du Vatican, 2002.

En collaboration avec P. Liverani, « “Special Effects in der hellenistichen Porträtkunst”, Betrachtungen zum Alabasterporträt einer hellenistischen Königin in Privatbesitz », AntWelt 33/5, 2002, p. 551-555.

« La stèle de la mère d’un Bouchis datée de Licinius et de Constantin », BIFAO 102, 2002, p. 247-258.

2003

« Remarques sur les datations et titulatures de trois stèles romaines du Bucheum », BIFAO 103, 2003, p. 267-279.

2004

« Autour de la Stèle de la Famine, de sa datation réelle et de sa datation fictive » in A. Gasse, V. Rondot (éd.), Séhel entre Égypte et Nubie. Actes du colloque international (31 mai-1er juin 2002) université Paul-Valéry, Montpellier, OrMonsp 14, Montpellier, 2004, p. 81-88.

« Religion égyptienne dans les mondes hellénistique et romain », AnEPHE V 112, 2003-2004, p. 149-151.

2006

En collaboration avec B. Andrae et Chr. Landwehr, « Kleopatra und die historischen Persönlichkeiten in ihrem Umkreis » in B. Andrae, K. Rhein (éd.), Kleopatra und die Caesaren. Eine Ausstellung des Bucerius Kunst Forums 28. Oktober 2006 bis 4. Februar 2007, Munich, 2006, p. 48-125.

2007

« Sarapis et le glaive de Caracalla » in P. Sauzeau, Th. Van Compernolle (éd.), Les armes dans l’Antiquité. De la technique à l’imaginaireActes du colloque international du SEMAMontpellier20 et 22 mars 2003, Montpellier, 2007, p. 407-419.

2008

L’Osiris Antinoos, CENiM 1, Montpellier, 2008.

« Hadrian’s Canopus » in E. Lo Sardo (éd.), The She-Wolf and the Sphinx. Rome and Egypt from History to Myth. Rome, Museo Nazionale di Castel Sant’Angelo, 11 July-9 November 2008, Milan, 2008, p. 112-117.

« The Barberini Obelisk », in E. Lo Sardo (éd.), The She-Wolf and the Sphinx. Rome and Egypt from History to Myth. Rome, Museo Nazionale di Castel Sant’Angelo, 11 July-9 November 2008, Milan, 2008, p. 118-121.

2009

« Une statuette d’Amon-Ammôn », ENiM 2, 2009, p. 155-163.

« Parthénios ? » in I. Régen, Fr. Servajean (éd.), Verba manent. Recueil d’études dédiées à Dimitri Meeks par ses collègues et amis, CENiM 2, Montpellier, 2009, p. 171-176.

« Les pérégrinations d’un Boukhis en Haute Thébaïde » in Chr. Thiers (éd.), Documents de théologies thébaines tardives (D3T 1), CENiM 3, Montpellier, 2009, p. 39-48.

2010

« I figli di Cleopatra » in L’Egitto tra storia e letteraturaSerekh V, Turin, 2010, p. 131-140.

2012

Avec A. Gasse, « Nains et faucons » in Chr. Zivie- Coche, I. Guermeur (éd.), Parcourir l’éternité. Hommages destinés à Jean Yoyotte, BEHE – Sciences religieuses 156, Turnhout, 2012, p. 509-519.

2014

« Quelques pages du livre des empereurs » in Fl. Quentin, Le livre des Égyptes, Bouquins, Paris, 2014, p. 263-282.

« L’Égypte et les impératrices… » in G. Tallet, Chr. Zivie-Coche (éd.), Le myrte et la rose, Mélanges offerts à Françoise Dunand par ses élèves, collègues et amis, CENiM 9, Montpellier, 2014, p. 433-442.

À paraître

Avec A. Gasse, « Antinoos et l’obélisque Barberini » in Fr. Chausson (éd.), Antinoos, la fabrication d’un dieu (Égypte, Asie mineure, Grèce, Rome, Latium), Paris, à paraître.